Deux jours au coeur des Jeux Olympiques de Londres

Les Jeux Olympiques de Londres furent une très grande réussite, avec une organisation quasi parfaite, du spectacle au niveau sportif, de belles cérémonies officielles et des bénévoles très accueillants… Nous avons eu la chance d’assister à deux épreuves olympiques, la soirée d’athlétisme du mardi 7 août et au quart de finale de handball entre la France et l’Espagne le mercredi 8 août. Récit de notre séjour londonien entre surprise et excitation.

 

Le parc olympique– Dès la sortie de la station de métro de Standford, des centaines de bénévoles survoltés prennent en charge les spectateurs afin de les diriger vers le stade olympique. L’excitation se fait déjà ressentir avant d’entrer dans le parc olympique ! Une fois le sas de sécurité passé, nous découvrons l’immensité du parc olympique et la foule impressionnante présente dans les allées du parc. C’est dans ce parc que l’immense majorité des installations sportives ont été construites. Arrivés quelques heures avant les épreuves d’athlétisme, nous prenons le temps de déambuler à travers le parc aux allures presque champêtres et de faire un tour dans la boutique officielle pleine à craquer. L’occasion de croiser des supporters venus des 4 coins du globe !

 

Les épreuves d’athlétisme – Nous arrivons dans les tribunes au niveau du virage du 150 mètres sous la musique officielle de ces Jeux Olympiques Survival de Muse. La vasque olympique, ces 205 pétales formant une fleur, nous fait face dans le virage opposé. De cette soirée olympique, nous retiendrons la victoire de l’Australienne Sally Pearson sur le 100m haies avec le record olympique à la clé (12’’35) malgré le froid et une averse. Avec de meilleures conditions, le record du monde (12’’21) aurait bien pu tomber ! Les demi-finales du 800 mètres avec la démonstration de David Rudisha et la seconde place dans cette même série du Britannique Andrew Osagie dans une ambiance de folie. C’est bien simple dès qu’un Britannique s’élançait le stade olympique était en fête ! Nous retiendrons aussi la bonne prestation de Pierre-Ambroise Bosse, qui échoue aux portes de la finale pour 17 centièmes. La musique des Chariots de Feu a également rythmé les remises de médailles. Nous avons ainsi entendu pour la première fois de l’histoire l’hymne de la Barbade dans un stade Olympique, grâce à Kirani James vainqueur du 400m la veille. Pour clôturer la soirée, la finale du 1500 mètres a médusé tout le stade olympique tellement la facilité du vainqueur fut déconcertante !

Club France – Dans les médias, on n’arrêtait pas d’entendre parler du Club France ! Et pour cause il réunissait tous les acteurs du sport français : athlètes, dirigeants, partenaires, médias, supporters… Le soir où nous y étions, l’ambiance était bonne mais pas exceptionnelle non plus, peut-être car nous n’avions « seulement » que 2 médailles de bronze à fêter, celle de Hamilton Sabot aux barres parallèles et de Steve Guénot à la lutte. L’occasion de croiser Grégory Baugé entre autres.

Handball – Autant nous étions habitués à voir des épreuves d’athlétisme, autant le match de handball était une grande première pour nous. Et ce fut une très bonne surprise, avec un match au suspense haletant et avec de multiples rebondissements. Menés 6-1, les français  n’arrivaient pas à faire trembler les filets adverses à cause d’un gardien ibérique à la réussite insolente (7 arrêts sur 8 tirs au début du match). Menés de 3 buts à la mi-temps, les français ont su revenir au score grâce notamment à la rentrée en jeu décisive de William Accambray (7 buts !). Ce nom rappelera surement quelques souvenirs aux amateurs d’athlétisme puisque son père Jacques a été sélectionné aux Jeux Olympiques de 1972 et de 1976 au lancer de marteau et sa mère Isabelle a obtenu 25 sélections en équipe de France au lancer de disque. A 18 minutes du terme du match, les Bleus égalisent enfin (17-17) et prendront même jusqu’à 3 buts d’avance à 10 minutes du terme (20-17). Le match est plié pense-t-on en tribune mais il n’en n’est rien ! Les Espagnols reviennent à 22-22 à 3 minutes du terme du match, le suspense est à son comble. Il reste une trentaine de secondes à jouer. Les français gardent la possession de balle pour éviter une contre-attaque et Nikola Karabatic tente un tir à 5 secondes du terme, la frappe est repoussée par le gardien mais le ballon atterrit dans les mains de William Accambray qui le propulse dans les filets espagnols ! Que de rebondissements !

Nous revenons de Londres avec des souvenirs plein la tête ! Les Anglais ont su organiser ces Jeux Olympiques à merveille et ces Jeux sont, parait-il pour beaucoup, l’une des plus belles réussites de l’histoire olympique. Nous en avons pris plein les yeux pour notre première expérience olympique et essayé d’en profiter un maximum. Il faudra désormais attendre 2016 et les Jeux de Rio-de-Janeiro avant de pouvoir revivre cette excitation olympique…

Guillaume et Romain